Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la contrebande a pris des proportions jamais vues jusque-là à la frontière sud de la Suisse. On y faisait même le commerce des êtres humains.
Perdre une bataille, c’est rageant! Mais quand en plus, on se fait ravir son animal mascotte, cela devient vraiment intolérable! Telle est la mésaventure qui est arrivée aux Bernois en 1798.
Au bord de l’A1, près de Berne, un monument commémore la bataille du Grauholz. La victoire des Français sur les Bernois à cet endroit le 5 mars 1798 amorça le déclin de l’ancienne Confédération.
L’histoire est ce que nous faisons du passé. Si les noms et les dates sont – en règle générale –vrais, tout le reste est affaire de perspective, celle-ci pouvant être faussée ou imposée. C’est notamment le cas en 1483, à Berne.
Peut-on considérer la Confédération des VIII cantons comme le nombril du monde? La réponse est oui. Mais il faut avoir de bonnes raisons de le faire. Albrecht von Bonstetten, doyen de l’abbaye d’Einsiedeln en 1479, en avait.