
Assassinat d’un diplomate
En mai 1923, Maurice Conradi assassine un diplomate soviétique à Lausanne. Ce crime et l’éventuel acquittement du meurtrier provoquent de vives tensions diplomatiques.


Le traité de Lausanne
L’Empire ottoman prend part à la Première Guerre mondiale dans le camp des empire centraux, aux côtés de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie et de la Bulgarie. La victoire des puissances de la Triple-Entente, qui réunit la France, le Royaume-Uni et la Russie, entraîne un redécoupage du Proche-Orient et scelle la fin de l’Empire ottoman. En 1920, le traité de Sèvres oblige les Turcs à céder de vastes territoires. Les nationalistes turcs de Mustafa Kemal Pacha (Atatürk) rejettent cependant ce traité et remportent des victoires militaires lors de la guerre d’indépendance turque (1919-1922). Les puissances victorieuses alliées doivent alors retourner à la table des négociations, ce qu’elles font en 1923, à Lausanne. La nouvelle république de Turquie parvient à récupérer certains territoires et à empêcher des modifications de frontières déjà planifiées.
L’Union soviétique ne participe pas officiellement à la Conférence de Lausanne, puisqu’elle ne comptait pas parmi les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale. Bien que la Russie ait fait partie de la Triple-Entente jusqu’en 1917, la révolution d’Octobre et la prise de pouvoir des bolcheviks avaient entraîné sa sortie du conflit, suivie par la conclusion d’une paix séparée avec les empires centraux en 1918. Considérant cet acte comme une trahison, les Alliés avaient isolé le pays.


Une vendetta personnelle
J'ai fait une bonne action, car les Russes ont ruiné toute l'Europe.