La forêt de l’Araignée noire
Dans «L’Araignée noire», nouvelle de Jeremias Gotthelf, il est question d’avidité, de discorde et de la puissance des épidémies. Mais à travers ce texte, l’auteur exprime également son amertume face à la destruction effrénée des forêts bernoises.
Voilà mon château achevé, mais il y manque une chose. L’été est à la porte et il n’y a point d’ombrage là-haut. D’ici à un mois, j’entends que vous me plantiez une allée de cent hêtres en pleine vigueur, que vous irez chercher avec leurs branches et leurs racines au Munneberg. C’est à Berhegen que vous les planterez, et s’il en manque un seul, vos personnes et vos biens en répondront.