Depuis Bâle et plus tard depuis Birsfelden, Otto Frank a fait publier dans le monde entier ce qui est probablement le journal intime le plus célèbre de l’humanité. Pourtant, le père d’Anne Frank était presque totalement inconnu en Suisse.
Dans «L’Araignée noire», nouvelle de Jeremias Gotthelf, il est question d’avidité, de discorde et de la puissance des épidémies. Mais à travers ce texte, l’auteur exprime également son amertume face à la destruction effrénée des forêts bernoises.
Jusqu’à la première moitié du XIXe siècle, la mouchette était un accessoire indispensable, présent dans chaque foyer, et le moucheur était la personne en charge de l’éclairage des grands théâtres.
Durant les décennies de guerre froide, l’antagonisme Est-Ouest et la peur du communisme s’étaient emparés de la société tout entière. Et la culture n’a pas été épargnée.
Impossible de monter à la Riederfurka sans remarquer la Villa Cassel. Cette résidence, pour le moins anticonformiste, bâtie en 1902 par un Anglais en proie au stress attire les regards à des lieux à la ronde.
Ce n’est que grâce à l’intervention de l’historien Maurice Jeanneret (1887-1961) qu’un magnifique papier peint provenant d’une ferme du Jura a pu être sauvé de la destruction en 1958.
Un magnifique papier peint de 15 mètres de long, exposé aujourd’hui au musée, provient à l’origine d’une ferme discrète de l’actuel Jura bernois. Le propriétaire a peut-être pu s’offrir cette décoration murale exclusive grâce à de la contrebande.