![Manifestation pour la liberté de la presse sur la place Münsterhof de Zurich le 8 août 1980, photographiée par Gertrud Vogler.](https://blog.nationalmuseum.ch/app/uploads/kundgebung-1-1-300x225.jpg)
Droit à la liberté de la presse, d’expression et de l’art
Les droits fondamentaux de la communication sont considérés comme «l’oxygène indispensable à la démocratie». La liberté de la presse est inscrite dans la Constitution fédérale depuis 1848. La liberté d’expression et la liberté de l’art ne sont quant à elles reconnues comme droits fondamentaux qu’à partir du XXe siècle.
![Contrairement aux autres droits fondamentaux, la liberté de la presse est déjà inscrite dans la Constitution fédérale de 1848 et abolit la censure. Aux yeux des « pères fondateurs » de conception libérale, il est important que les citoyens puissent se forger leur propre opinion vis-à-vis des événements politiques. ZensurLücke (La faille de la censure) dans Schweizer Bote 1825.](https://blog.nationalmuseum.ch/app/uploads/schweizer-bote-225x300.jpg)
![Le tableau La Nuit de Ferdinand Hodler a été présenté en 1891 à l’occasion de l’inauguration d’une exposition urbaine à Genève. Par la suite, le conseil municipal de Genève fait retirer l’œuvre de l’exposition « pour raisons morales ».](https://blog.nationalmuseum.ch/app/uploads/hodler-300x115.jpg)
![L’affiche indique que le tableau de Ferdinand Hodler, retiré de l'exposition, est visible dans un local accessible moyennant un franc suisse.](https://blog.nationalmuseum.ch/app/uploads/la-nuit-225x300.jpg)
![Dans les cantons, pour certains jusque dans les années 1970, le cinéma est soumis à des mesures de censure sévères. Sur la plainte d’une personne qui avait seulement lu une description du film, la diffusion de Pink Flamingos est interdite en 1974 dans les cinémas du canton de Zurich. Affiche du film Pink Flamingos de John Waters, 1972.](https://blog.nationalmuseum.ch/app/uploads/flamingos-225x300.jpg)
![Outre pour son illustration d’activités sexuelles explicites, on condamne cette image pour blasphème, car elle évoque la Descente de Croix de Jésus, représentée de manière immorale. Le gouvernement de Fribourg saisit en 1981 les trois tableaux de cette série réalisée par Josef Felix Müller. Pour les récupérer, l’artiste porte son cas devant la Cour de justice européenne. Peu de temps avant l’annonce du jugement, les tableaux sont rendus. La Suisse échappe ainsi de justesse à une condamnation.](https://blog.nationalmuseum.ch/app/uploads/mueller-300x225.jpg)
Toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion.