
L’histoire grisante de l’Homo alcoholicus
Boisson d’agrément, stupéfiant, alternative hygiénique à l’eau, ou encore traitement contre les vers intestinaux: l’alcool accompagne l’être humain depuis toujours. Petite histoire culturelle d’un poison du quotidien.
L’histoire commença toutefois bien avant, la recherche ayant établi que nos ancêtres simiesques étaient déjà en contact avec l’alcool. Aussi bien le goût que l’odeur de cette liaison chimique activent une région du cerveau qui déclenche la sensation de faim. Or, les fruits mûrs contiennent plus de sucre, sont plus riches en énergie et libèrent des substances volatiles, notamment de l’éthanol, que nos ancêtres devaient sentir sur de vastes distances. Dans son ouvrage Une brève histoire de l’ivresse, Mark Forsyth défend la thèse selon laquelle, il y a dix millions d’années, nos ancêtres auraient raffolé des fruits trop mûrs. Une mutation génétique survenue pendant cette période aura réglé le problème de la métabolisation de l’alcool par l’organisme.
Boisson hygiénique et fortifiant
Les spiritueux comme élixirs de vie
Le problème de l’alcool
Qu’il serve à désaltérer, à soigner ou à remonter le moral, l’alcool accompagne l’être humain depuis la nuit des temps. Il y a donc fort à parier que l’heure de sa disparition n’a pas encore sonné.


